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La chute de cheveux chez la femme, aussi appelée alopécie féminine, est une préoccupation fréquente touchant une large portion de la population féminine. Elle résulte de facteurs variés : l'alopécie androgénétique d'origine héréditaire, des déséquilibres hormonaux, du stress ou des conditions médicales diverses.
Pour comprendre la chute de cheveux, il est essentiel de connaître le cycle pilaire normal. Chaque follicule pileux traverse trois phases distinctes : la phase anagène (croissance active, 2 à 7 ans), la phase catagène (régression, 2 à 3 semaines), et la phase télogène (repos, 2 à 3 mois). À tout moment, environ 85% des cheveux sont en phase de croissance.
Naturellement, nous perdons entre 50 et 100 cheveux par jour. Cette chute devient pathologique lorsqu'elle dépasse 150 cheveux quotidiens de manière persistante. L'alopécie se produit soit par raccourcissement de la phase anagène, soit par allongement de la phase télogène, soit par miniaturisation progressive du follicule pileux.
Les hormones androgènes, particulièrement la dihydrotestostérone (DHT), jouent un rôle central dans l'alopécie androgénétique en se fixant sur les récepteurs folliculaires et en provoquant une miniaturisation progressive des cheveux.
Les causes de la perte de cheveux chez les femmes sont nombreuses. Parmi elles, l'alopécie réactionnelle, souvent précipitée par un choc émotionnel ou une perte de poids rapide. Outre le stress et les variations hormonales comme la phase post-partum, des pathologies telles que le syndrome des ovaires polykystiques perturbent parfois la densité capillaire. Selon des statistiques, environ 10 % des femmes en âge de procréer sont concernées par ce syndrome. Il est capital de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic exact. Un examen dermatologique approfondi pourra inclure des bilans sanguins pour identifier des déséquilibres hormonaux ou carences nutritionnelles contribuant à la perte de cheveux, permettant ainsi d'adapter le traitement.
L'alopécie androgénétique représente la cause la plus fréquente de perte de cheveux chez la femme, touchant près de 30% des femmes de plus de 30 ans. Contrairement à l'homme, elle se manifeste par un amincissement diffus de la chevelure, particulièrement visible sur le vertex, avec conservation de la ligne frontale antérieure.
La prédisposition génétique peut être héritée des deux parents, avec une expression variable selon les influences hormonales. La ménopause constitue souvent un facteur déclenchant en raison de la chute des œstrogènes protecteurs et de l'augmentation relative des androgènes.
Les fluctuations hormonales féminines créent des périodes de vulnérabilité capillaire. La grossesse provoque souvent un épaississement temporaire de la chevelure grâce aux œstrogènes élevés, suivi d'une chute importante 2 à 4 mois après l'accouchement (effluvium télogène post-partum).
Les troubles thyroïdiens, particulièrement l'hypothyroïdie, représentent une cause fréquente de chute diffuse. Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) associe chute de cheveux et hirsutisme par excès d'androgènes. Certaines pilules contraceptives à composante androgénique peuvent également aggraver une alopécie préexistante.
Les carences nutritionnelles constituent des causes modifiables de chute de cheveux. La carence en fer, particulièrement fréquente chez les femmes en raison des menstruations, peut provoquer un effluvium télogène même sans anémie déclarée. Le dosage de la ferritine doit être supérieur à 40 ng/ml pour optimiser la pousse capillaire.
Les carences en protéines, zinc, vitamines du groupe B (notamment B12 et biotine), et vitamine D peuvent également altérer la qualité et la quantité de la chevelure. Les régimes restrictifs, l'anorexie, ou les troubles de l'absorption intestinale constituent des facteurs de risque majeurs.
Le diagnostic d'alopécie féminine nécessite une approche méthodique combinant anamnèse, examen clinique et éventuels examens complémentaires. L'interrogatoire recherche les antécédents familiaux, les facteurs déclenchants, les traitements en cours et l'évolution temporelle de la chute.
L'examen du cuir chevelu évalue la densité, le calibre des cheveux, la présence d'inflammation ou de desquamation. Le test de traction (gentle pull test) permet d'objectiver une chute anormale si plus de 6 cheveux sont extraits sur 100 cheveux tractés.
La trichoscopie, examen dermoscopique du cuir chevelu, révèle des signes précoces d'alopécie androgénétique : variation du diamètre des cheveux (anisotrichie), diminution de la densité folliculaire, présence de cheveux vellus. Cet examen non invasif permet un diagnostic précoce et un suivi objectif de l'évolution.
Le bilan sanguin de première intention comprend : numération formule sanguine, ferritine, TSH, vitamines B12 et D. En cas de suspicion de SOPK : testostérone totale et libre, androstènedione, 17-OH progestérone.
Le trichogramme, analyse microscopique de cheveux arrachés, évalue le ratio anagène/télogène et peut révéler des anomalies structurelles. La biopsie du cuir chevelu reste exceptionnelle, réservée aux cas diagnostiques difficiles.
Les nouvelles techniques d'imagerie comme la microcaméra trichologique permettent un suivi précis de l'évolution et de l'efficacité thérapeutique par comptage automatisé des cheveux.
Divers traitements existent pour la perte de cheveux chez la femme. Parmi eux, des solutions temporaires comme les lotions et shampooings anti-chute jusqu'à des options permanentes telles que les greffes capillaires ou traitements médicaux spécifiques pour l'alopécie androgénétique. Les suppléments nutritionnels ciblés peuvent aussi favoriser la pousse capillaire. Selon une enquête du Centre National de Recherche Capillaire, 65 % des femmes ayant suivi des traitements médicaux ont observé une amélioration en moins de six mois. Une comparaison critique des traitements révèle que bien que les greffes offrent des résultats permanents, les soins topiques et suppléments alimentaires sont souvent plus accessibles mais moins efficaces à long terme. Une consultance avec un spécialiste est cruciale pour un plan de traitement personnalisé car chaque situation est unique. Récemment, des innovations comme les traitements à base de cellules souches offrent des perspectives prometteuses.
Minoxidil topique : Seul traitement topique approuvé pour l'alopécie androgénétique féminine. La formulation à 2% est généralement suffisante, la concentration à 5% pouvant provoquer un hirsutisme facial. L'amélioration est visible après 6 mois d'utilisation continue, avec un pic d'efficacité à 12-18 mois.
Anti-androgènes : La spironolactone (100-200 mg/jour) bloque les récepteurs aux androgènes et peut être efficace, particulièrement chez les femmes avec SOPK. L'acétate de cyprotérone, souvent associé à l'éthinylestradiol, présente une efficacité similaire mais nécessite une surveillance hépatique.
Finastéride : Utilisé hors AMM chez la femme ménopausée, il nécessite une contraception efficace chez la femme en âge de procréer en raison du risque de féminisation d'un fœtus masculin.
Mésothérapie du cuir chevelu : Injection de cocktails vitaminés, d'acide hyaluronique ou de facteurs de croissance directement dans le derme. Bien que populaire, l'évidence scientifique reste limitée.
LED et laser basse énergie : Ces thérapies stimulent la microcirculation et le métabolisme folliculaire. Les études montrent une amélioration modeste de la densité capillaire après 6 mois de traitement.
Plasma riche en plaquettes (PRP) : Les facteurs de croissance plaquettaires stimulent théoriquement la régénération folliculaire. Les résultats cliniques restent variables et nécessitent des études plus robustes.
Les compléments alimentaires capillaires associent généralement fer, zinc, vitamines du groupe B, biotine, et acides aminés soufrés. Leur efficacité est optimale en cas de carence avérée, plus discutable en cas d'apports nutritionnels adéquats.
La cystine, précurseur de la kératine, est souvent associée à la vitamine B6 pour optimiser son utilisation. Les oméga-3 possèdent des propriétés anti-inflammatoires potentiellement bénéfiques sur l'environnement folliculaire.
L'efficacité de ces suppléments nécessite généralement 3 à 6 mois de traitement continu, avec des résultats variables selon le terrain individuel et la cause sous-jacente de la chute.
Les signes précoces incluent un amincissement graduel sur le dessus de la tête et un élargissement de la raie centrale. Des conditions comme le lupus érythémateux cutané doivent être écartées par un dermatologue qualifié. D'autres signes incluent une augmentation de la chute lors du shampooing (plus de 150 cheveux) et une diminution du volume général de la coiffure.
La greffe de cheveux est souvent une solution définitive, notamment quand d'autres traitements échouent. Néanmoins, un médecin capillaire peut recommander des solutions comme des soins topiques spécialisés, dépendant de la gravité et des attentes du patient. Le minoxidil reste le traitement de première intention, souvent associé aux anti-androgènes chez la femme.
Oui, adopter une alimentation saine, traiter le stress avec des méthodes de relaxation, et éviter les soins capillaires agressifs peuvent avoir un impact positif. L'arrêt du tabac améliore la microcirculation du cuir chevelu, et un sommeil régulier optimise la croissance capillaire.
Des études récentes sur l'utilisation de cellules souches pour redynamiser les follicules pileux affichent des résultats prometteurs, suggérant de nouvelles voies pour une recherche capillaire avancée. La thérapie génique et les facteurs de croissance constituent également des pistes d'avenir.
Absolument. L'effluvium télogène, souvent lié au stress, à une carence nutritionnelle ou à des changements hormonaux, est généralement réversible en 3 à 6 mois avec un traitement adapté de la cause sous-jacente.
Oui, positivement. Le traitement hormonal substitutif (THS) peut ralentir la progression de l'alopécie androgénétique ménopausique en compensant la chute des œstrogènes protecteurs. Cette décision doit être discutée avec le gynécologue en évaluant le rapport bénéfice-risque global.
Bien qu'on ne puisse modifier la génétique, une prise en charge précoce dès les premiers signes peut considérablement ralentir l'évolution et préserver la densité capillaire. La prévention passe par une hygiène de vie optimale et un suivi médical régulier.
Mal posées ou portées trop longtemps, elles peuvent provoquer une alopécie de traction. Choisir un professionnel expérimenté et respecter les temps de pause entre les poses limite ces risques. Les techniques modernes moins traumatisantes sont à privilégier.
Les coûts varient considérablement : minoxidil (20-40€/mois), compléments alimentaires (15-50€/mois), mésothérapie (100-200€/séance), greffe capillaire (3000-8000€). Certains traitements peuvent être pris en charge partiellement par l'assurance maladie selon les indications.
La plupart des traitements médicamenteux sont contre-indiqués. Seuls les suppléments nutritionnels adaptés et les soins cosmétiques doux sont autorisés. La chute post-partum se résout généralement spontanément en 6-12 mois.